samedi 22 décembre 2007

Fêtes de fin d'année

Bonjour à toutes et à tous,

Un message sur la blogosphère pour avoir une pensée pour tous : Eïd Moubaraq pour tous les musulmans qui coincide (cette année encore) avec les célébrations chrétiennes de Nöel. Et bien évidemment une fin d'année heureuse pour un début 2008 resplendissant.

Koul a'am wa intoum bi 1000 kheïr bi mounasabat' Eïd el adha'a wa Eïd el miled el masih'i. Wa eïdhan A'am el jadid moubaraq!

Un mensaje en la blogosfera teniendo un pensamiento pa' todos y desearle a todos felices fiestas tanto del Aïd el Kebir como de navidades. Sin olvidar supuestamente el fin de ano. Muchas felicidades !

A message in here to share the thought we are having for Eïd el Adha'a as well as Christmas.
Happy new year!

vendredi 21 décembre 2007

Vidéo de Stephen Downes : FOAD & web 2.0

Cette vidéo qui se trouve en bas de page (ou ici) est d'une grande pédagogie. En effet, cette REA de près d'une heure, en langue anglaise, nous décrit comment le e-learning s'incrit dans la couche technologique et vice versa. Les forces et les tendances du e-learning. Les principales notions de la FOAD sont balayées... en anglais. Double intérêt donc pour le lecteur... pardon pour l'internaute, comment dois-je dire ? je ne sais plus : l'utilisateur. Pour ceux qui voudrait aller plus loin, voici le site de Stephen Downes (Canadien). Ah, les Canadiens tellement en avance...

A vous de voir.. et faites-en part!

jeudi 20 décembre 2007

Blog - Nota al pie...Costa Rica

Mariana y Alessandra,

Este espacio es vuestro. Y cualquier intervencion sera la bienvenida en esta etiqueta.

Cordial saludo!

Un blog que je découvre et qui nous livre exposé intéressant (en video s'il vous plaît) sur le Web 2.0 mais aussi la restructuration de l'éducation à distance vers le b-learning. Bon surf!

Blogue Ivonne - Evaluation dans EIAH

Gracias Ivonne por su contribucion. No dude en intervenir por aqui si le apetece.

J'ai découvert le blogue assez récent d'Ivonne étudiante résidant en Colombie et où je me suis permis d'intervenir. Si l'envie vous disait d'aller voir. Voici une intervention relative à l'évaluation en FOAD. Une vision outre-Altlantique du sud intéressante à plusieurs points de vue. Pour info et ce n'est pas invraisemblable, la FOAD est bien plus développée dans l'enseignement supérieur colombien. Suivez le guide : cliquez ici.

Cordial saludo!

mercredi 19 décembre 2007

La brujula - Connaissons-nous vraiment nos formés à distance ?

Un blogue animé par Olga Diez qui se consacre beaucoup à la formation en ligne notamment en lettres classiques & langues anciennes.
Son expertise son très intéressante d'autant plus qu'elle nous présente une communauté de pratique a priori dans la pratique proche des nôtres (du fait de la proximité culturelle en pédagogie).

Jetez un oeil à son blogue , c'est sympa (en espagnol, à bon entendeur...). Je me suis permis de commenter un ticket. On peut imaginer que vous en fassiez de même ;-)

Bloggers

A tous les bloggers francophones, hispanophes, anglophones et pourquoi lusophones, arabophones et j'en passe. Cet espace est le vôtre : exprimez-vous comme vous le désirez et dans la langue que vous voulez.

Dear bloggers, please feel free to post any comment that you think could be of an interest. Whatever the language you speak (English, French, Spanish, Arabic), this space is yours !

Queridos amigos de la blogosfera, este espacio es vuestro. Expresate en el idioma que te parezca adecuado (francés, espanol, inglés, arabe).

What's a blog about ? What for ?

Jetez un oeil à ce doc' vidéo. La pédagogie y est assurée avec une clareté déconcertante.
The naive potential blogger should -now-belong to the past ! Take a look !

Plan B

Oui, oui... tout à fait d'accord Dominique. Ca va être le rush complet pour cette activité. Verrons-nous bien où cela nous mène. Top départ!

Evenement Foad en franche comté

Hier, mardi 18/12 à 6h35, je prends mon train très content de croiser des collègues du Master du côté de "Montbé" avec une escale à "Besac" pour une apres-midi consacré au e-learning ou blended learning mais surtout à la FOAD. Mais quel froid (atmosphérique) faisait-il, donc de ce côté-ci!!!

Trois "ateliers" : web design, audivisuel, e-learning. Ayant assisté au web design, il fut intéressant de relevé (ici encore, syndrome franco-français oblige) un corporatisme de deux mondes (webmestre & ingénieur pédagogique) même quand les maître-mots semblent concorder : partage, échange & réutilisabilté de l'information. J'ose la remarque : pourquoi séparer les deux mondes ? l'un de marcherait-il pas sur les plates bandes de l'autres??

Un atelier audiovisuel étant programmé au même moment, je n'ai pu y assister à mon grand regret. J'ai eu une pensé pour Caroline (notre collègue ex-intermittente du spectavle) à la lcture du programme.

Une table ronde e-learning où c'est le lieu de se rendre compte que nos formateurs nous font palper continuellement les réalités du terrain à travers leurs modules. En clair, pas appris grand chose, mais l'écoute d'un témoignage du vécu s'ancre davantage que la lecture d'un article. Le thème du financement (OPCA) a attiré mon attention et est quelque chose que je creuserai prochainement...et pour le cas projet : tout bénef!

Un salut chaleureux à Jean-Yves & Jean-Luc qui intervenaient et tous les autres (stagiaires & prof')

Voilà pour la mi-journée e-learning à Montbéliard!

Ah j'oubliais, l'annonce de partenariat dans la FOAD du Ministère de l'éduc algérienne. Effet d'annonce, certes. Mais les homologues français devraient songer à se bouger davantage. Les différents intervenants semblaient unanimes pour dire que la prise de conscience s'était opérée. .. alors, passons à la vitesse supérieure!

Retour à Lyon à 22h30 après plus de trois heures de tchou-tchou. Aucun regret et bonne journée passée!

Rhida

jeudi 13 décembre 2007

Inti 2008

Chers collègues de la communauté "Inti",

Cet espace est le vôtre et le mien (un peu aussi ;-)... bref, c'est le nôtre. Tâchez de vous l'approprier !

Bien cordialement,

Rhida

lundi 22 octobre 2007

Communication 22/10/07

Bonjour Mara,

J'espère que tu gères comme tu le veux (et peux) ta charge de travail de ces derniers jours. Moi, c'est aussi une peu la folie en terme de temps. J'ai commencé un master en formation à distance qui me demande un temps fou en plus de mon obligation professionnelle. Mais, je viens d'avoir une pensée pour toi que je concrétise dans ces quelques lignes.
Spero avere delle tue notozie pronto per potere conocerci meglio, -perché no- condividere i nostri punti di vista, discutere diversi temi di società

Buono coraggio con il lavoro!

Ciao

Rhida

(Copia di questo messaggio il nostro su blog)

mardi 16 octobre 2007

Tue, 16 Oct 2007 10:19:13

Ciao Mara,

Merci pour ton mèl et génial que l'iée du blogue te plaise. Alors, je te propose (quand tu auras le temps) d'accepter l'invitation de blogger que je t'ai envoyé pour que je puisse te donner les autorisations pour publier sur ce blogue.

Buono coraggio con il lavoro e spero parlar con te presto!

A presto!

Rhida

Tue, 16 Oct 2007 08:57:45

caro Rhida,
l'idea del blog mi piace, ma ti scrivo con più calma appena riesco. sono alle prese con varie scadenze lavorative, un po' pressanti.
a presto
mara

Mon, 15 Oct 2007 01:00:37

Ciao Mara, Merci, merci pour ton message. J'ai un retard qu'il va falloir que je corrige très vite. En effet, j'ai recommencé à étudier et avec le travail c'est pas le plus facile. Et, je suis maintenant dans la phase d'adaptation qui arrive à sa fin pour pouvoir te consacrer plus de temps. Car mon italien est encore catastrophique : oui les prépositions (encore beaucoup à apprendre) et les doubles consonnes sont aussi un problème. Tu auras l'occasion de te rendre compte de cela, et j'en appelle à ta gentillesse. Fino a oggi, il tuo francese è impecabile, senza errore. Io, sono professore di francese. Lavoravo come professor nella università nella citta santa di Beleme (Palestina). Ho pasato due anni li. Una esperienza molto interesante a diversi punti di vista (culturale, humano, turistico...). Forse il mi italiano sarà influenzato per mio controllo dello spagnol, mi scusi di questo aspetto perche non mi piace mescolare le lingue.Potremmo parlare di come ti piacerebbe che fuosono le nostre comunicazioni future : frequenza di contatto (una, due volte a la settimana ?), le tue attese in termini di scambi linguistici (concentrarsi sulla grammatica? sulle produzione orale (con Skype o Msn) ? scritta? sulli aspetti culturale specifici dei nuestri due paesi ?), il modo di comunicazione (mail, blog... preferirei il blog per avere una vizione generale di nostra corrispondenza). Per rispettare la parità (français-italien, 50%-50%), presto cambierò la lingua. Volevo chiederti se non ti disturba che pubblicho questo messaggio sul mio blog e vorrei avere ed attenderai il tuo segnale verde per fare la stessa cosa con i messaggi precedenti.Per quanto riguarda il mio interesse per l'italiano, fra molte ragioni, è una curiosità che vorrei soddisfare. Sono completamente bilingue in spagnolo ed indigeno francese.... l'italiano dovrebbe essere possibilmente accessibile.Ma connaissance de l'Italie reste limitée à ses autoroutes. En fait, j'ai traversé plusieurs fois le pays en nord sud pour aller en Tunisie et prendre le bateau à Palerme. A part, une escale à Vintimille...c'est tout.A titre d'information, l'adresse du blogue que je viens d'ouvrir (qu’on pourrait compléter ensemble, si tu le veux) et qui pourrait devenir notre plateforme de discussion.
A toi de me dire ce que tu en penses…
Amicalement,
Rhida

Wed, 10 Oct 2007 09:48:05

Bonjour Rhida,
j'habite à Turin, dans le nord-ouest du pays. Connais-tu Turin ou l'Italie? Je ne suis jamais allée à Lyon, ma j'ai visité Paris pendant une semain en 2000, et je suis allée plusieurs fois à Nice Ville, qui est plutôt proche d'ici. J'aime la langue française, et je voudrais améliorer ma connaissaince. Je travaille comme rédactrice et comme traductrice. Je lis avec facilité, mais je suis une catastrophe dans la conversation orale.
Ora ti racconto qualcosa di me. Ho 32 anni e vivo sola. Ho due sorelle, una si chiama Chiara, ha 27 anni, e vive da un anno nella mia stessa città. L'altra si chiama Roberta, ha 31 anni, è sposata e ha un figlio piccolo, Edoardo, di due anni e mezzo. Lei vive nel mio paese d'origine, un paesino molto piccolo, a un centinaio di km da Torino. Anche i miei genitori vivono lì. Mi piace moltissimo leggere, andare al cinema, uscire per andare al ristorante (ma non lo faccio quasi mai), o per bere qualcosa con gli amici e fare lunghe chiacchierate.
Tu perché studi l'italiano? Di che cosa ti occupi? Spero di ricevere presto tue notizie.
Ciao
mara

Je me permets de corriger ton italien. J'aimerais que tu fasses la même chose avec mon français.

Deux petites règles:
1) "c" et "g" ne sont pas suivis de la lettre "h" alors qu'ils précèdent la lettre "a" (non amicha, mais amica; non lungha mais lunga)
2) les "preposizioni articolate" et les articles singuliers "lo", "la" et "una" prennent l'apostrophe devant à vocal (non una amica, mais un'amica; non nella attesa, mais nell'attesa).

Ciao Mara, Mi chiamo Rhida, sono un ragazzo di 27 anni che abita a Lyon nel centro della Francia. Anch'io stavo aspettando una risposta da un amico o un'amica italiano(a). C'est, donc, avec un énorme plaisir que je lis ton message. Je suis trop occupé maintenant par (le travail) pour t'écrire un message plus long et détaillé. Ti lo prometo (Ti prometto che) ti scriverò di nuovo presto.Nell'attesa di iniziare una conversazione piu lunga, A très bientôt, Rhida

Mon, 8 Oct 2007 18:28:36 +0200

Ciao Mara, Mi chiamo Rhida, un ragazzo di 27 anni che abita in Lyon nel centro di Francia. Anche io stavo aspettando una risposta da un amico o una amicha italiano(a). C'est, donc, avec un énorme plaisir que je lis ton message. Je suis trop occupé maintenant par (le travail) pour t'écrire un message plus long et détaillé. Ti lo prometo ti scrivero di nuovo presto.Nella attesa di iniziare una conversazione piu lungha, A très bientôt, Rhida

Mon, 8 Oct 2007 16:01:23 +0200

Bonjour Rhida,
je m'appelle Mara, je suis une fille italienne de 32 ans.
Ho ricevuto il tuo indirizzo e-mail da Tandem, spero di iniziare presto una bella corrispondenza.
A presto!
mara

lundi 15 octobre 2007

Pourquoi Master FOAD ?

Mon orientation vers la FOAD est le fruit de plusieurs choses dont -aussi- le hasard. Tout d'abord, même si je ne suis pas un grand technicien informatique, ce domaine attire beaucoup ma curiosité jusqu' à atteindre parfois un certain engouement. Un autre centre d'intérêt étant la pédagogie... nous trouvons un peu voire beaucoup de ces deux dimensions dans la FOAD. D'autre part et à titre d'information, ma dernière expérience en Palestine fut très déclencheur de cette prise de conscience de recherche de modes de formation alternatifs. La Palestine car nous sommes en présence d'un territoire tellement exigu et la fois tellement morcelé qu'il est très difficile de s'y déplacer. La distance, pour le coup, n'est plus le nombre s'affichant au compteur kilométrique mais les heures s'écoulant sur une montre pour effectuer des distances dérisoires vues d'ailleurs.

Mon propos a été bref, peut-être, pour ce qui est de l'aspect intérêt pédagogique, je rajouterai mon ambition à passer à un autre échelon de la formation : celui de la conception de formation et plus me cantonner à la pure exécution face à un public d'apprenants.

Voilà pour ma contribution... bien à vous!

Couche techno de la FOAD

MLUE 182 Master FOAD - Expériences d'apprenant & d'enseignants

MLUE 182 Master FOAD

1. En tant qu’enseignant, pourriez-vous repérer une situation précise dans laquelle vous avez le sentiment que les apprenants ont appris, une situation qui a « marché ». Pourriez-vous la décrire : quand était-ce ? Dans quelles circonstances ? Quelles sont les conditions qui ont fait que ça a marché ?

A l’interrogation plus générale que celle qui nous été soumise de savoir : « quelle serait la solution idéale pour que l’apprentissage d’un savoir fonctionne ?» nous suggère l’ouverture d’un débat dense en développement. Il exige de partir à la rencontre de la demande d’apprentissage en suscitant des besoins chez les apprenants afin que l’offre soit la plus adaptée possible aux attentes préalablement créées. Derrière ce substantif « adaptation » se cache des expérimentations diverses et variées dépendant d’innombrables facteurs tels que l’espace géographique, culturel, linguistique, social... Ainsi, enseigner auprès un public adolescents issu d’un milieu social très modeste dans la banlieue de Londres (pour qui l’anglais est une langue seconde) diffère radicalement avec des étudiants palestiniens d’université ou même de lycée (où l’enseignant jouit d’un respect qui ferait envier plus d’un de nos collègues hexagonaux).

Afin de revenir de manière empirique à mon expérience en pédagogie, je vous proposerai de prendre comme base les environnements dans lesquels j’ai évolué des mois durant.

A titre d’information, dès mon arrivée (septembre 2004) dans système éducatif britannique, j’ai été surpris sur l’absence de théorie dans la pratique pédagogique. En effet, on est davantage dans une approche communicative. Ainsi, on étudiera des œuvres d’Hamlet via des exercices d’exécution orale voire écrite (QCM…) sans trop se soucier de la correction grammaticale (car la grammaire anglaise ne fait plus partie des programmes dès le début du collège) ou syntaxique de la production.

Au sein du collège-lycée londonien, mes sessions ont eu intérêt -tant pour moi que pour les apprenants- dès lors qu’une adaptation s’opèrait. Celle-ci passait par la mobilisation des tous les sens du collégien : visuel, auditif, manuel. En effet, comment le mieux parler de Paris (à défaut de s’y rendre) que de visualiser une vidéo, de faire une recherche Internet sur des monuments de la capitale et répondant ainsi à un questionnaire préparé –a priori-, correspondre via courriels avec un(e) parisien(ne), ou alors étudier une chanson de rap français évoquant Paris et sa région ? A travers ces exemples d’activités, nous flirtons avec plusieurs facteurs : celui de l’utilisation d’un outil que les adolescents appréhendent plutôt très bien, soit un savoir-faire (ordinateur, Internet…) à des fins plus éducatives sans ôter la pointe ludique. Ces activités mettent en exergue le rôle d’acteur des individus (mobiliser les connaissances préalables comme point de départ) ainsi que la prise de conscience de l’utilité réelle des contenus proposés (ces informations me seront utiles quand j’irai à Paris, ou bien, je saurai comment obtenir des informations sur d’autres villes). Ou encore, proposer une activité en cohérence avec leurs centres d’intérêt (je mêle l’émotionnel à un objectif pédagogique). Sans se vouloir exhaustive, cette liste nous renvoie à la motivation de l’apprenant. N’est-ce pas un élément prépondérant dans le processus d’apprentissage ?

2. En tant qu’étudiant, au cours de cette formation ou d’une formation antérieure, pourriez-vous repérer une situation précise dans laquelle vous avez le sentiment d’avoir appris. Pouvez-vous la décrire : quand était-ce ? Dans quelles circonstances ? Quelles sont les conditions qui ont fait que ça a marché ?

Dans ce cas de figure, nous sommes non plus « émetteur » de pédagogie mais « receveur ». Or, des points communs demeurent inéluctablement avec la réponse proposée plus haut. La mission d’un enseignant n’est-elle pas de rendre un savoir accessible et à la portée des apprenants ? Leur suggérer une orientation ? L’enseignant a-t-il le droit de ne pas tout savoir ? Peut-il discuter avec les étudiants du calibrage de la pédagogie utilisée lors des cours sans que les capacités organisationnelles de l’instructeur ne soient remises en cause ?

Voici les premières réflexions que m’évoquent la lecture de votre interrogation.

Pour répondre plus précisément à votre requête, au cours de cette formation, j’ai été « charmé » par l’aspect collaboratif des sessions proposées. Mais, une a retenu un peu plus mon attention. Lors de celle-ci, nous assistions à une approche qui allait en contradiction avec ce que j’avais toujours connu de l’enseignement français. Un « effacement » de cette hiérarchie institutionnelle entre enseignant et étudiant. Une sorte de « supériorité » du prof sur l’élève car détenteur du savoir. Lors de ces séances étaient utilisés les savoirs et les savoirs faire des participants, dans la perspective d’impliquer davantage les apprenants et les convertir en acteurs de la séquence. Et ce, sans omettre de montrer la pertinence de tel ou tel aspect d’un contenu ou d’une expérience vécue pour une utilisation ultérieure. Tout ceci, en concertation, il nous sera proposé des pistes de réflexion tout en restant attentif aux réactions des participants. In fine, le moyen et la fin sont « faire » donc agir.

Accessoirement, le volume de ma contribution à cette question peut sembler déséquilibrer au regard de la précédente, je n’ai retranscrit que ce que m’évoquaient nos interrogations. Finalement, l’enseignant ne tend-il pas à enseigner comme il aurait aimé qu’on lui enseigne ? Le « bon » professeur n’est-il pas lui-même un apprenant exigeant ?