lundi 22 octobre 2007

Communication 22/10/07

Bonjour Mara,

J'espère que tu gères comme tu le veux (et peux) ta charge de travail de ces derniers jours. Moi, c'est aussi une peu la folie en terme de temps. J'ai commencé un master en formation à distance qui me demande un temps fou en plus de mon obligation professionnelle. Mais, je viens d'avoir une pensée pour toi que je concrétise dans ces quelques lignes.
Spero avere delle tue notozie pronto per potere conocerci meglio, -perché no- condividere i nostri punti di vista, discutere diversi temi di società

Buono coraggio con il lavoro!

Ciao

Rhida

(Copia di questo messaggio il nostro su blog)

mardi 16 octobre 2007

Tue, 16 Oct 2007 10:19:13

Ciao Mara,

Merci pour ton mèl et génial que l'iée du blogue te plaise. Alors, je te propose (quand tu auras le temps) d'accepter l'invitation de blogger que je t'ai envoyé pour que je puisse te donner les autorisations pour publier sur ce blogue.

Buono coraggio con il lavoro e spero parlar con te presto!

A presto!

Rhida

Tue, 16 Oct 2007 08:57:45

caro Rhida,
l'idea del blog mi piace, ma ti scrivo con più calma appena riesco. sono alle prese con varie scadenze lavorative, un po' pressanti.
a presto
mara

Mon, 15 Oct 2007 01:00:37

Ciao Mara, Merci, merci pour ton message. J'ai un retard qu'il va falloir que je corrige très vite. En effet, j'ai recommencé à étudier et avec le travail c'est pas le plus facile. Et, je suis maintenant dans la phase d'adaptation qui arrive à sa fin pour pouvoir te consacrer plus de temps. Car mon italien est encore catastrophique : oui les prépositions (encore beaucoup à apprendre) et les doubles consonnes sont aussi un problème. Tu auras l'occasion de te rendre compte de cela, et j'en appelle à ta gentillesse. Fino a oggi, il tuo francese è impecabile, senza errore. Io, sono professore di francese. Lavoravo come professor nella università nella citta santa di Beleme (Palestina). Ho pasato due anni li. Una esperienza molto interesante a diversi punti di vista (culturale, humano, turistico...). Forse il mi italiano sarà influenzato per mio controllo dello spagnol, mi scusi di questo aspetto perche non mi piace mescolare le lingue.Potremmo parlare di come ti piacerebbe che fuosono le nostre comunicazioni future : frequenza di contatto (una, due volte a la settimana ?), le tue attese in termini di scambi linguistici (concentrarsi sulla grammatica? sulle produzione orale (con Skype o Msn) ? scritta? sulli aspetti culturale specifici dei nuestri due paesi ?), il modo di comunicazione (mail, blog... preferirei il blog per avere una vizione generale di nostra corrispondenza). Per rispettare la parità (français-italien, 50%-50%), presto cambierò la lingua. Volevo chiederti se non ti disturba che pubblicho questo messaggio sul mio blog e vorrei avere ed attenderai il tuo segnale verde per fare la stessa cosa con i messaggi precedenti.Per quanto riguarda il mio interesse per l'italiano, fra molte ragioni, è una curiosità che vorrei soddisfare. Sono completamente bilingue in spagnolo ed indigeno francese.... l'italiano dovrebbe essere possibilmente accessibile.Ma connaissance de l'Italie reste limitée à ses autoroutes. En fait, j'ai traversé plusieurs fois le pays en nord sud pour aller en Tunisie et prendre le bateau à Palerme. A part, une escale à Vintimille...c'est tout.A titre d'information, l'adresse du blogue que je viens d'ouvrir (qu’on pourrait compléter ensemble, si tu le veux) et qui pourrait devenir notre plateforme de discussion.
A toi de me dire ce que tu en penses…
Amicalement,
Rhida

Wed, 10 Oct 2007 09:48:05

Bonjour Rhida,
j'habite à Turin, dans le nord-ouest du pays. Connais-tu Turin ou l'Italie? Je ne suis jamais allée à Lyon, ma j'ai visité Paris pendant une semain en 2000, et je suis allée plusieurs fois à Nice Ville, qui est plutôt proche d'ici. J'aime la langue française, et je voudrais améliorer ma connaissaince. Je travaille comme rédactrice et comme traductrice. Je lis avec facilité, mais je suis une catastrophe dans la conversation orale.
Ora ti racconto qualcosa di me. Ho 32 anni e vivo sola. Ho due sorelle, una si chiama Chiara, ha 27 anni, e vive da un anno nella mia stessa città. L'altra si chiama Roberta, ha 31 anni, è sposata e ha un figlio piccolo, Edoardo, di due anni e mezzo. Lei vive nel mio paese d'origine, un paesino molto piccolo, a un centinaio di km da Torino. Anche i miei genitori vivono lì. Mi piace moltissimo leggere, andare al cinema, uscire per andare al ristorante (ma non lo faccio quasi mai), o per bere qualcosa con gli amici e fare lunghe chiacchierate.
Tu perché studi l'italiano? Di che cosa ti occupi? Spero di ricevere presto tue notizie.
Ciao
mara

Je me permets de corriger ton italien. J'aimerais que tu fasses la même chose avec mon français.

Deux petites règles:
1) "c" et "g" ne sont pas suivis de la lettre "h" alors qu'ils précèdent la lettre "a" (non amicha, mais amica; non lungha mais lunga)
2) les "preposizioni articolate" et les articles singuliers "lo", "la" et "una" prennent l'apostrophe devant à vocal (non una amica, mais un'amica; non nella attesa, mais nell'attesa).

Ciao Mara, Mi chiamo Rhida, sono un ragazzo di 27 anni che abita a Lyon nel centro della Francia. Anch'io stavo aspettando una risposta da un amico o un'amica italiano(a). C'est, donc, avec un énorme plaisir que je lis ton message. Je suis trop occupé maintenant par (le travail) pour t'écrire un message plus long et détaillé. Ti lo prometo (Ti prometto che) ti scriverò di nuovo presto.Nell'attesa di iniziare una conversazione piu lunga, A très bientôt, Rhida

Mon, 8 Oct 2007 18:28:36 +0200

Ciao Mara, Mi chiamo Rhida, un ragazzo di 27 anni che abita in Lyon nel centro di Francia. Anche io stavo aspettando una risposta da un amico o una amicha italiano(a). C'est, donc, avec un énorme plaisir que je lis ton message. Je suis trop occupé maintenant par (le travail) pour t'écrire un message plus long et détaillé. Ti lo prometo ti scrivero di nuovo presto.Nella attesa di iniziare una conversazione piu lungha, A très bientôt, Rhida

Mon, 8 Oct 2007 16:01:23 +0200

Bonjour Rhida,
je m'appelle Mara, je suis une fille italienne de 32 ans.
Ho ricevuto il tuo indirizzo e-mail da Tandem, spero di iniziare presto una bella corrispondenza.
A presto!
mara

lundi 15 octobre 2007

Pourquoi Master FOAD ?

Mon orientation vers la FOAD est le fruit de plusieurs choses dont -aussi- le hasard. Tout d'abord, même si je ne suis pas un grand technicien informatique, ce domaine attire beaucoup ma curiosité jusqu' à atteindre parfois un certain engouement. Un autre centre d'intérêt étant la pédagogie... nous trouvons un peu voire beaucoup de ces deux dimensions dans la FOAD. D'autre part et à titre d'information, ma dernière expérience en Palestine fut très déclencheur de cette prise de conscience de recherche de modes de formation alternatifs. La Palestine car nous sommes en présence d'un territoire tellement exigu et la fois tellement morcelé qu'il est très difficile de s'y déplacer. La distance, pour le coup, n'est plus le nombre s'affichant au compteur kilométrique mais les heures s'écoulant sur une montre pour effectuer des distances dérisoires vues d'ailleurs.

Mon propos a été bref, peut-être, pour ce qui est de l'aspect intérêt pédagogique, je rajouterai mon ambition à passer à un autre échelon de la formation : celui de la conception de formation et plus me cantonner à la pure exécution face à un public d'apprenants.

Voilà pour ma contribution... bien à vous!

Couche techno de la FOAD

MLUE 182 Master FOAD - Expériences d'apprenant & d'enseignants

MLUE 182 Master FOAD

1. En tant qu’enseignant, pourriez-vous repérer une situation précise dans laquelle vous avez le sentiment que les apprenants ont appris, une situation qui a « marché ». Pourriez-vous la décrire : quand était-ce ? Dans quelles circonstances ? Quelles sont les conditions qui ont fait que ça a marché ?

A l’interrogation plus générale que celle qui nous été soumise de savoir : « quelle serait la solution idéale pour que l’apprentissage d’un savoir fonctionne ?» nous suggère l’ouverture d’un débat dense en développement. Il exige de partir à la rencontre de la demande d’apprentissage en suscitant des besoins chez les apprenants afin que l’offre soit la plus adaptée possible aux attentes préalablement créées. Derrière ce substantif « adaptation » se cache des expérimentations diverses et variées dépendant d’innombrables facteurs tels que l’espace géographique, culturel, linguistique, social... Ainsi, enseigner auprès un public adolescents issu d’un milieu social très modeste dans la banlieue de Londres (pour qui l’anglais est une langue seconde) diffère radicalement avec des étudiants palestiniens d’université ou même de lycée (où l’enseignant jouit d’un respect qui ferait envier plus d’un de nos collègues hexagonaux).

Afin de revenir de manière empirique à mon expérience en pédagogie, je vous proposerai de prendre comme base les environnements dans lesquels j’ai évolué des mois durant.

A titre d’information, dès mon arrivée (septembre 2004) dans système éducatif britannique, j’ai été surpris sur l’absence de théorie dans la pratique pédagogique. En effet, on est davantage dans une approche communicative. Ainsi, on étudiera des œuvres d’Hamlet via des exercices d’exécution orale voire écrite (QCM…) sans trop se soucier de la correction grammaticale (car la grammaire anglaise ne fait plus partie des programmes dès le début du collège) ou syntaxique de la production.

Au sein du collège-lycée londonien, mes sessions ont eu intérêt -tant pour moi que pour les apprenants- dès lors qu’une adaptation s’opèrait. Celle-ci passait par la mobilisation des tous les sens du collégien : visuel, auditif, manuel. En effet, comment le mieux parler de Paris (à défaut de s’y rendre) que de visualiser une vidéo, de faire une recherche Internet sur des monuments de la capitale et répondant ainsi à un questionnaire préparé –a priori-, correspondre via courriels avec un(e) parisien(ne), ou alors étudier une chanson de rap français évoquant Paris et sa région ? A travers ces exemples d’activités, nous flirtons avec plusieurs facteurs : celui de l’utilisation d’un outil que les adolescents appréhendent plutôt très bien, soit un savoir-faire (ordinateur, Internet…) à des fins plus éducatives sans ôter la pointe ludique. Ces activités mettent en exergue le rôle d’acteur des individus (mobiliser les connaissances préalables comme point de départ) ainsi que la prise de conscience de l’utilité réelle des contenus proposés (ces informations me seront utiles quand j’irai à Paris, ou bien, je saurai comment obtenir des informations sur d’autres villes). Ou encore, proposer une activité en cohérence avec leurs centres d’intérêt (je mêle l’émotionnel à un objectif pédagogique). Sans se vouloir exhaustive, cette liste nous renvoie à la motivation de l’apprenant. N’est-ce pas un élément prépondérant dans le processus d’apprentissage ?

2. En tant qu’étudiant, au cours de cette formation ou d’une formation antérieure, pourriez-vous repérer une situation précise dans laquelle vous avez le sentiment d’avoir appris. Pouvez-vous la décrire : quand était-ce ? Dans quelles circonstances ? Quelles sont les conditions qui ont fait que ça a marché ?

Dans ce cas de figure, nous sommes non plus « émetteur » de pédagogie mais « receveur ». Or, des points communs demeurent inéluctablement avec la réponse proposée plus haut. La mission d’un enseignant n’est-elle pas de rendre un savoir accessible et à la portée des apprenants ? Leur suggérer une orientation ? L’enseignant a-t-il le droit de ne pas tout savoir ? Peut-il discuter avec les étudiants du calibrage de la pédagogie utilisée lors des cours sans que les capacités organisationnelles de l’instructeur ne soient remises en cause ?

Voici les premières réflexions que m’évoquent la lecture de votre interrogation.

Pour répondre plus précisément à votre requête, au cours de cette formation, j’ai été « charmé » par l’aspect collaboratif des sessions proposées. Mais, une a retenu un peu plus mon attention. Lors de celle-ci, nous assistions à une approche qui allait en contradiction avec ce que j’avais toujours connu de l’enseignement français. Un « effacement » de cette hiérarchie institutionnelle entre enseignant et étudiant. Une sorte de « supériorité » du prof sur l’élève car détenteur du savoir. Lors de ces séances étaient utilisés les savoirs et les savoirs faire des participants, dans la perspective d’impliquer davantage les apprenants et les convertir en acteurs de la séquence. Et ce, sans omettre de montrer la pertinence de tel ou tel aspect d’un contenu ou d’une expérience vécue pour une utilisation ultérieure. Tout ceci, en concertation, il nous sera proposé des pistes de réflexion tout en restant attentif aux réactions des participants. In fine, le moyen et la fin sont « faire » donc agir.

Accessoirement, le volume de ma contribution à cette question peut sembler déséquilibrer au regard de la précédente, je n’ai retranscrit que ce que m’évoquaient nos interrogations. Finalement, l’enseignant ne tend-il pas à enseigner comme il aurait aimé qu’on lui enseigne ? Le « bon » professeur n’est-il pas lui-même un apprenant exigeant ?